Trois choses rafraîchissent le cœur et délivrent du chagrin: L’eau, les roses et la beauté féminine.
Cette sentence sanskrite est vieille de plus de 4000 ans ! Aujourd’hui, l’eau, du moins dans sa qualité, est devenue plus rare. Les espèces de roses, au contraire, sont devenues plus abondantes que jamais. La rose est d’ailleurs l’une des plantes les plus cultivées au monde occupant la toute première place sur le marché. Chine, Inde, Kenya, Equateur, Bulgarie, etc. produisent des centaines de milliers de tonnes de roses. Quant à la beauté des femmes, elle est éternelle! Seulement voilà, aujourd’hui, elles ont bien davantage de moyens qu’autrefois pour se faire belle.
Distinction et grâce extrême
Certes, le canon de beauté (NdR ce sont des caractères considérés comme constituant la beauté et la perfection physique suprêmes à une certaine époque) change d’une époque à l’autre. Forme du visage, finesse des attaches, hanches et cuisses… tout doit être pondéré et juste pour que la créature féminine n’ait pas un défaut dans sa construction. Si ce n’est pas le cas ou que la perfection devient défraîchie par le frottement des années, eh bien l’on a recours à la chirurgie esthétique ou aux kyrielles de produits dits de beauté.
S’interroger
Lorsqu’on s’interroge sur sa propre beauté, il y a toujours aussi lieu de considérer l’ensemble de la forme de son propre visage. On ne peut toutefois pas la changer. Sauf, bien entendu, certains éléments (nez, arcade sourcilière, menton, etc.). Pour les autres parties du corps, c’est différent. Que ne fait pas la chirurgie esthétique.
Les quelques photos de mon article ne sont que des exemples de morphologies. En réalité, il y en a des milliards. Innombrables sont pourtant les femmes qui pourraient mettre mieux leur visage en valeur en changeant de coiffure, de maquillage ou, parfois, tout simplement de style de vie. Pensez, par exemple, que tels ou tels abus alimentaires créeront à la longue, des traces disgracieuses ou tels abus médicamenteux ou de nicotine, etc… altéreront inévitablement votre beauté quelle qu’elle soit.
Mais de tout temps, les femmes ont cherché à faire ressortir leur beauté. Les enfants, eux, ne s’occupent en général guère de leur propre beauté. Ils sont beaux… tout simplement! Les petites filles n’ont pas tant conscience de leur propre beauté. A une certaine époque, elles avaient des Barbie censées les aider à distinguer la beauté en jouant avec ces petits modèles. Je dis ‘ autre époque’ en pensant à mes propres filles. Il est vrai qu’en 2020 des milliers de Barbie se vendent encore sur Internet.
C’est qu’elles n’ont pas encore le souci d’être belles, elles. Chez les femmes, c’est différent. Elles commencent à y attacher beaucoup d’importance dès qu’elles sont adolescentes. D’ailleurs, elles ont bien raison, car lorsqu’on se sent belle, on se sent plus sûre.
La beauté est-elle une «courte tyrannie», comme le prétendait un sage de l’antiquité ? On ne peut plus dire de nos jours qu’elle l’est… ni courte, ni longue. Mais il est aussi clair que la beauté d’une femme se modifie au fil du temps. Tenez, prenez cette jeune beauté d’adolescente…
La beauté physique… uniquement ?
Si l’on sait a priori distinguer, dans un visage, (par exemple, celui de cette belle brune quadragénaire) ce qui est plaisant d’un autre visage qui le serait moins, il faut tout même avouer que je n’évoque ici que la beauté physique. Et puis, il faut tenir compte des aspects et des spécificités physiques propres à chaque continent.
Vous, qui avez peut-être pérégriné à travers le monde, aurez certainement apprécié ces différences qui revêtent, pour le voyageur, un charme fou. Car, chaque morphologie et chaque âge ont leur beauté.
Beauté rime certainement avec bonté, la vraie beauté et le rayonnement venant de l’intérieur. Cela dit, il s’ensuit que chaque femme a donc sa propre beauté. La plupart du temps, les femmes ne savent plus à quel «saint» se vouer lorsqu’il s’agit des innombrables moyens pour la développer ou la conserver. Mais ça, c’est une autre histoire !
Note de la rédaction
Cet article a suscité de vives réactions au sein de la rédaction de Découverte, avant-même sa parution. Philippe a mis en avant qu’une femme belle, tout comme un homme d’ailleurs, est une femme qui se sent bien dans son corps et dans sa tête et que la beauté est une alchimie complexe et subjective. Il ajouté qu’aborder le sujet sous cet angle revenait à “marcher sur des oeufs”. Lisa a suggéré, avec un grand sourire, d’éditer un article-miroir sur la beauté masculine centré sur “les poignées d’amour et les poils dans le dos”. Comme quoi, on a de l’humour! Alain, juge de paix et sage parmi les sages, a suggéré de miser sur l’intelligence et la réactivité de nos lectrices & lecteurs pour “lancer un débat” sans langue de bois.
Nous vous le livrons donc tel quel parce que nous estimons qu’il peut s’apparenter à une base de discussion ouverte et franche, sans à-priori et idées reçues car, Découverte est avant tout un espace d’échange entre personnes curieuses et ouvertes d’esprit. Alors, vous en pensez quoi? Réagissez en laissant un commentaire en bas de page.
